Mouhamed Fallou Sène, c’est le nom de l’étudiant décédé après les échauffourées de ce matin sur la Nationale 2 à Saint Louis. Un gendarme se trouve également dans un « état critique » a confirmé le ministre de l’Intérieur.
C’est la conséquence des heurts occasionnés par la grève de 48 heures décrétée par les étudiants de L’université Gaston Berger de Saint- Louis. Ils protestaient pour le payement des bourses mais aussi contre les « journées sans ticket » lancées par le rectorat.
[…] de bureau ont été détruits, renseigne le site Ndarinfo. Cela fait suite à l’annonce du décès de Fallou Sène, un des étudiants. Excédés par la perte de leur camarade, des étudiants ont tenté d’incendier un bureau dans le […]
[…] Fallou Sène, étudiant en L2 à l’Ufr de lettres et sciences humaines (Ufr Lsh), a été tué hier par balle au cours d’affrontements ayant opposé Forces de l’ordre et étudiants. Une vingtaine de personnes ont été blessées dont 18 gendarmes évacués à l’hôpital régional de Saint-Louis. C’est le bilan de la journée d’hier à Saint-Louis plongée dans un deuil. En attendant les résultats de l’autopsie, la colère la comamunauté étudiante est à son paroxysme. Pourquoi on en est arrivé à ce final tragique ? Les étudiants de l‘université Gaston Berger sont courroucés par le retard de paiement de bourses, qui a soulevé depuis plusieurs jours une vague de contestations. Lassés par la longue attente, les étudiants ont décidé depuis quelques jours d’observer les Jst (Journées sans tickets) jusqu’au versement de leurs allocations d’études. Les responsables des restaurants et autres responsables de l’université avaient laissé faire jusqu’à ce que les étudiants décident dans la journée du lundi de prolonger encore ces Jst. Mais, le rectorat avait décidé de reprendre les choses en main en signifiant aux pensionnaires de l’Ugb que les restaurants universitaires seront sécurisés et qu’il ne sera plus permis aux étudiants de se nourrir gratuitement. C’est ainsi que la gendarmerie s’est déployée pour assurer la sécurité des lieux. Décidés à mettre à exécution leur plan, les étudiants se sont heurtés à l’intransigeance des Forces de l’ordre. Il s’en est alors suivi des heurts extrêmement violents. C’est au cours de cette altercation que les gendarmes auraient tiré des balles réelles dans des circonstances qui restent encore à être élucidées. Fallou Sène a reçu une balle avant d’être évacué à l’hôpital régional de Saint-Louis où il décédera des suites de ses blessures. Une vingtaine de personnes, dont 18 gendarmes, ont été également blessées. elles ont été toutes évacuées aussi au Centre hospitalier régional de Saint-Louis où elles sont prises en charge. Né le 14 mai 1993 à Patar (région de Diourbel), marié et père d’un enfant, Fallou Sène était étudiant en deuxième année de licence à l’Ufr Lettres et sciences humaines. […]
[…] à Saint-Louis par le gouvernement après la mort de l’étudiant Mouhamadou Fallou Sène, le ministre des Forces armées, qui s’est rendu auprès des blessés après avoir présidé une […]
[…] étudiants se sont frottés aux Forces de l’ordre pour protester contre la mort de leur camarade, Fallou Sène, tué à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Pour manifester leur solidarité et leur compassion, les pensionnaires de l’Ucad sont descendus […]