Le maire de la commune de Kaffrine, Abdoulaye Wilane, a souhaité la réutilisation des puits abandonnés pour irriguer les périmètres environnants qui permettront aux femmes de lutter contre la pauvreté. «Partout où il y a des forages, la pénibilité des travaux des ménagères disparaît, car elles n’auront plus à tirer des centaines de mètres de cordes pour puiser de l’eau. Mais on ne doit pas abandonner les puits», a-t-il plaidé. Abdoulaye Wilane s’exprimait dimanche, en marge de la Journée régionale des sages-femmes de Kaffrine. «Les puits, si on leur trouve des pompes solaires, mécaniques ou manuelles et qu’il y ait des périmètres maraîchers autour de ces pompes, les femmes vont lutter contre la pauvreté et produire des légumes et autres produits qui vont améliorer la qualité de la nutrition», a-t-il soutenu. «Cette idée est déjà lancée et est bien perçue par le gouvernement. Et nous comptons finaliser ce projet avec l’Agence nationale des éco-villages et l’ensemble des acteurs du développement», a-t-il fait savoir.
Ce projet de réutilisation des puits abandonnés qui vient accompagner le Pudc dans sa politique de construction de forages devrait aider à «équiper les puits en pompe solaire ou électrique afin d’irriguer les périmètres voisins», a dit Abdoulaye Wilane. «Si le gouvernement du Sénégal porte ce projet et que nous sommes aidés par les partenaires techniques et financiers, nous allons rapidement régler le problème de la lutte contre la pauvreté», a-t-il estimé. Il a, en marge de la journée, noué un partenariat avec l’Association des sages-femmes de la région de Kaffrine.
«Chaque année je consacrerai 500 mille francs Cfa, personnellement, à la tenue d’une journée de réflexion sur les problèmes de santé publique qui impliquent la responsabilité et le travail des sages-femmes», a-t-il promis aux sages-femmes de Kaffrine.
Aps