Nouveau rebondissement dans le feuilleton de l’organisation des Can 2019, 2021 et 2023 ce vendredi. Alors que la Caf avait récemment calmé le jeu en indiquant que rien n’avait été décidé au sujet de l’édition de 2021, initialement attribuée à la Côte d’Ivoire, l’instance africaine a publié un démenti en affirmant que cette édition aura bien lieu au Cameroun. Des propos qui ne manqueront pas de faire réagir en Côte d’Ivoire qui a récemment saisi le Tas dans cette affaire.
Le communiqué de la Caf en intégralité signé par le secrétaire général par intérim Essadik Alaoui :
«Depuis deux semaines au moins, une vive campagne de désinformation et de dénigrement de la Caf est orchestrée et tend à faire croire que les décisions prises lors du dernier Comité exécutif du 30 novembre 2018 à Accra (Ghana) ne procèdent pas d’une ligne basée sur la stricte application des textes et règlements en vigueur.
La Caf n’entend guère s’immiscer dans ce débat qui ne reflète absolument pas la vérité et encore moins s’engager dans des polémiques stériles. Ainsi, le président de la Caf ne se reconnaît pas dans les propos qu’une certaine presse lui prête depuis un moment à propos de la Can 2021. Il rappelle qu’à la demande de la Caf, le Cameroun a officiellement accepté d’abriter l’édition de 2021 à travers un courrier adressé à la Caf et signé par le chef de l’Etat camerounais, Monsieur Paul Biya. Le président de la Caf exprime sa gratitude au Président Biya pour sa grande compréhension.
La Caf souligne également le caractère injuste et dénué de fondements de nombreuses interprétations diverses et variées. Elle rappelle qu’en la circonstance, elle a siégé comme prévu le 30 novembre 2018 et statué de façon libre, indépendante, res­pectueuse des principes statutaires et règlementaires.
La Caf a étudié dans leurs moindres détails les rapports des multiples missions, les films réalisés sur la réalité des chantiers dans les pays candidats à l’organisation de la Can. La Caf ne se reconnaît pas dans certaines interprétations de textes et articles tels qu’ils ont circulé ou circulent encore dans la sphère des réseaux digitaux ou sociaux et regrette que l’on jette le trouble et le discrédit sur ses structures et le fonctionnement de son organe exécutif.
La Caf espère enfin que la raison et le bon sens finiront par l’emporter et que les valeurs qu’elle véhicule depuis le 17 mars 2017, les nombreuses mesures stratégiques prises, les innovations opérées avec succès sur les zones, les formats de compétitions et sur le renforcement des structures des associations nationales, ainsi que sur la qualité de ses encadrements techniques et tant d’autres chantiers novateurs en cours en faveur du développement du football africain seront les fondements puissants de sa profonde restructuration. La Caf considère que la violence des mots ne saura la dévier de son objectif majeur de faire rayonner une nouvelle Caf, éprise d’équité, de justice et de vérité.»