«Le compte administratif est encadré par la loi en son article 259 qui dit que le compte doit être fait avant la fin de chaque année, après que le percepteur a fait le compte de gestion. Nous devons être guidés par la transparence. Le 29 décembre, des élus m’ont demandé le compte rendu. J’ai demandé la suspension de cette séance parce que je n’avais pas encore reçu le compte de gestion de la part du percepteur. Le 4 janvier, j’ai eu le percepteur qui m’a informé que le compte de gestion n’était pas encore disponible. J’ai demandé aux élus d’attendre que le compte de gestion soit là pour que je puisse faire le compte administratif, mais ils ont exigé malgré toutes ces précisions le compte administratif. Lors de cette réunion, ils ont monopolisé la parole et menacé des élus. On a même réquisitionné une bombe à gaz sur un d’entre eux et ce n’était pas le seul qui en détenait. A l’heure du vote, ils ont interrompu la lumière, j’ai échangé avec le sous- préfet et le commissaire qui ont assuré la sécurité dehors. Mais je devais assurer la sécurité dans la salle et c’est ce que j’ai fait. Je n’ai pas recruté de nervis, mais je ne pouvais pas laisser des gens irresponsables faire usage de bombes à gaz. Concernant les accusations de gestion opaque, je ne peux pas répondre à ces questions qui ne sont pas basées sur des évidences».
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