Après la déroute des Lions à Bamako, la Direction technique nationale a décidé d’opérer quelques changements au sein du staff technique. Désigné coach principal, l’assistant français, Stéphane Dumas, a été rétrogradé au profit de Dame Diouf. Notons l’arrivée de sept renforts et la mise à l’écart de quatre joueurs.

Du changement ! Beaucoup de changements. Voilà la stratégie adoptée par la Direction technique nationale et le staff technique pour réaliser l’exploit de décrocher l’un des tickets qualificatifs pour l’Afrobasket masculin au Congo en août prochain.
Classés troisièmes à l’issue de la manche aller du tournoi de la Zone 2, à Bamako, les Lions doivent impérativement remporter leurs trois prochains matchs à Dakar à partir de ce vendredi au stadium Marius Ndiaye.

L’un des gros changements intervient au sein du staff technique. Désigné coach principal à la phase aller, Stéphane Dumas, l’un des assistants du sélectionneur Espagnol, Porfirio de Fisac, en charge de l’équipe à Bamako, a été rétrogradé au profit de Dame Diouf.  Une mutation inévitable, selon le Dtn, après les manquements notés de l’assistant français pour sa première campagne africaine.
«On ne pouvait pas changer la façon de jouer. C’est pour cette raison qu’on avait choisi Stéphane (Dumas) comme coach principal, en l’absence du sélectionneur. On est toujours dans le même projet. Le seul réajustement qu’on peut faire, c’est de confier l’équipe à Dame (Diouf) qui connait plus la réalité du terrain que Stéphane (Dumas)», a expliqué Maguette Diop, hier à l’issue de la première séance des Lions, à Marius Ndiaye.

Sept changements pour le tournoi de Dakar
L’autre changement opéré concerne les joueurs. En plus des renforts des expatriés déjà enregistrés avec l’arrivée du capitaine, Malèye Ndoye, du meneur Xane D’Almeida, qui ont participé aux séances d’hier, il y les renforts de Alcès Badji et Moise Diamé, arrivés en début de soirée d’hier. Dans la même foulée, le staff technique a rappelé trois joueurs présélectionnés et qui avaient été recalés à la veille du départ de Bamako. Il s’agit des deux joueurs de  l’Asfa, Ab­doulaye Yacinthe Diop (Meneur) et Abdoulaye Couli­baly (Pivot) et de Abdoul Ba (Pivot) du Dakar Université Club.
Par ailleurs, le staff technique a libéré quatre expatriés qui n’ont pas répondu aux attentes lors du tournoi de Bamako. C’est le cas de Maodo Malick Ngui­rane, Modou Mbaye, Mansour Kassé et Khouraïchi Thiam. Des joueurs qui, dans l’ensemble, étaient à leur première campagne avec la sélection, à l’exception de Mansour Kassé, et qui n’ont jamais pu trouver leurs marques au sein de l’équipe.
A noter que l’Equipe nationale poursuit sa préparation au stadium Marius Ndiaye et effectuera sa première sortie ce vendredi contre la Guinée, leader au classement. Un match très attendu par le public sénégalais qui espère enfin voir un sursaut d’orgueil des Lions, appelés à gagner pour ne pas dire adieu à la phase finale de l’Afrobasket masculin au Congo Brazzaville, mais également à la prochaine Coupe du monde 2019.

Malèye Ndoye, capitaine des Lions : «Si chacun donne 100 % de ses capacités… »
«Ça a été dur pour les gars qui étaient à Bamako. Ça nous fait mal comme tous les Sénégalais. Maintenant, il faut oublier ce qui s’est passé à Bamako, en essayant de partir sur une nouvelle mentalité. Si chacun donne 100 % de ses capacités à l’équipe, on pourra faire quelque chose. Il faudra prendre match après match. Si on joue en équipe et on défend comme il faut, on a les moyens d’y parvenir. Personnellement, je suis venu aider. Je vais apporter mon expérience. Il ne faut pas croire qu’un miracle va se produire parce qu’on est là. Il faut qu’on soit une équipe. Il y a beaucoup de choses à rectifier. Le Sénégal a montré par le passé qu’il peut être une belle équipe de basket, s’il joue ensemble. C’est une question de mentalité. Il faut que chacun y croit. Que ce soit le public, la presse, tout le monde doit être derrière l’équipe.»

Lamine Sambe, meneur des Lions : «On croit à la qualification»
«Ce qui s’est passé à Bamako est quelque chose de vraiment très difficile. On va essayer d’oublier ce qui s’est passé là-bas et se concentrer sur ce qui va se passer à Dakar. On va se servir de ce qui s’est passé à Bamako pour obtenir notre qualification. On a trois matchs ici et on va tout faire pour obtenir la qualification. On a tous fait des sacrifices. On a encore une semaine pour travailler et je crois qu’on aura toutes les armes pour obtenir cette qualification.»

maleye-ndoye-2Malèye Ndoye, capitaine des Lions : «Si chacun donne 100 % de ses capacités… »
«Ça a été dur pour les gars qui étaient à Bamako. Ça nous fait mal comme tous les Sénégalais. Maintenant, il faut oublier ce qui s’est passé à Bamako, en essayant de partir sur une nouvelle mentalité. Si chacun donne 100 % de ses capacités à l’équipe, on pourra faire quelque chose. Il faudra prendre match après match. Si on joue en équipe et on défend comme il faut, on a les moyens d’y parvenir. Personnellement, je suis venu aider. Je vais apporter mon expérience. Il ne faut pas croire qu’un miracle va se produire parce qu’on est là. Il faut qu’on soit une équipe. Il y a beaucoup de choses à rectifier. Le Sénégal a montré par le passé qu’il peut être une belle équipe de basket, s’il joue ensemble. C’est une question de mentalité. Il faut que chacun y croit. Que ce soit le public, la presse, tout le monde doit être derrière l’équipe.»

Lamine Sambe, meneur des Lions : «On croit à la qualification»
Lamine-Sambe_0086«Ce qui s’est passé à Bamako est quelque chose de vraiment très difficile. On va essayer d’oublier ce qui s’est passé là-bas et se concentrer sur ce qui va se passer à Dakar. On va se servir de ce qui s’est passé à Bamako pour obtenir notre qualification. On a trois matchs ici et on va tout faire pour obtenir la qualification. On a tous fait des sacrifices. On a encore une semaine pour travailler et je crois qu’on aura toutes les armes pour obtenir cette qualification.»