Le Fonds international pour le développement agricole a octroyé au gouvernement du Sénégal un financement de 30 milliards de francs Cfa pour la mise en œuvre d’un projet dénommé Agri-jeunes. Un projet qui, selon le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, Amadou Hott, profitera à 150 mille bénéficiaires directs dont 50 mille seront insérés dans une activité rémunératrice et durable, dans des filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques.

L’emploi des jeunes est une forte préoccupation du gouvernement du Sénégal dont le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération a signé le mardi dernier une convention de financement du projet d’appui à l’insertion des jeunes agri-preneurs sénégalais, avec Monsieur Benoit Thierry, représentant du Fonds international pour le développement agricole (Fida) au Sénégal. Le ministre Hott a indiqué que la «cérémonie de signature de cette convention de financement du projet (allait) dans le sens de l’amélioration de la sécurité alimentaire, de l’augmentation des revenus des populations du monde rural et de création d’emplois au profit des jeunes et des femmes». Selon Amadou Hott, la formulation de ce programme de coopération pour la période 2020-2025 intitulé «appui à l’insertion des jeunes agri-preneurs au Sénégal, qui s’est faite en tenant compte des résultats positifs obtenus dans le précédent programme de coopération», engendre un financement du Fonds international pour le développement agricole d’un montant de 30 milliards de francs Cfa. Un financement complété, d’après M. Hott, par le gouvernement sénégalais, la Banque africaine de développement et les bénéficiaires qui contribueront également.
A l’en croire, le projet interviendra dans quatre zones agro-écologiques du Sénégal comprenant les Niayes, le Bassin arachidier, la zone sylvo-pastorale, la basse et moyenne Casamance, soit 9 régions administratives du pays. Le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération a également fait savoir que l’objectif de développement du projet Agri-jeunes est de promouvoir l’inclusion socioprofessionnelle des jeunes dans le monde rural, dans les exploitations familiales et les activités rentables et créatrices de revenus et d’emplois décents et durables dans les chaines de valeurs agro-sylvo-pastorales et halieutiques. De plus, informe M. Hott, les bénéficiaires directs du projet au terme de son exécution sont estimés à 150 mille jeunes ruraux dont 50 mille seront insérés ou renforcés dans une activité rémunératrice et durable, dans les filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques. «Par des actions de renforcement de capacités, le projet Agri-jeunes impactera qualitativement la situation nutritionnelle du pays», a conclu Amadou Hott.

Stagiaire