Parmi les louanges qui revenaient le plus à l’annonce de sa mort hier, on notera que pour beaucoup de Sénégalais, Ousmane Tanor Dieng aura laissé l’image de cet apparatchik pour lequel le sens de l’Etat prime sur tout. On a partout vanté qu’il est mort avec de nombreux secrets d’Etat. Mais est-ce vraiment admirable ? N’aurait-il pas été plus utile de laisser un livre, qui aurait pu être source d’inspiration, aussi bien pour les membres de son parti que pour les futurs fonctionnaires qui auraient été tentés de suivre son parcours ? Ou bien n’avait-il jamais lu Hampaté Ba ?