Le poète, Amadou Lamine Sall, a été désigné lauréat du prix Tchicaya U tam si de la poésie africaine, pour l’année 2018. Ce prix lui sera remis le 29 juin ou le 1er juillet prochain à Assila, au Maroc, en marge du Forum international sur l’intégration africaine, auquel le Président Macky Sall est invité. La Maison africaine de la poésie internationale (Mapi), que dirige le poète, l’a fait savoir dans un communiqué qui révèle que ce prix lui a été décerné non seulement pour sa «qualité poétique», sa «dimension humaine» mais également pour son «parcours intellectuel» et le fait qu’il soit une «référence» en matière de poésie au Sénégal et par delà toute l’Afrique.
L’heureux lauréat a pour sa part exprimé toute sa joie de recevoir un tel prix. «Ça me touche beaucoup et ça prouve que la poésie est vivante. Et que nous devons continuer à travailler pour la littérature africaine, pour le rayonnement de notre pays», Amadou Lamine Sall est touché d’être lauréat du prix africain de la poésie, d’autant qu’il porte le nom d’un «grand homme», le Congolais Tchicaya U tam Si. «Le plus grand poète au monde après Senghor», indique-t-il.
Initié il y a environ 10 ans par l’ancien ministre marocain des Affaires étrangères Mohamed Benaissa, ce prix couronne la longue carrière de poète de Amadou Lamine Sall qui aujourd’hui fait partie des plumes les plus reconnues de sa génération. «La poésie c’est ma vie», confie celui qui a consacré toute sa vie aux vers. «J’ai commencé à écrire dans les années 70. Ça fait longtemps. J’ai une dizaine de recueils de poésie. J’ai créé dans les années 90, la Maison africaine de la poésie internationale et j’organise la biennale de la poésie internationale à Dakar», note-t-il
Avec des décennies d’écriture poétique, Amadou Lamine Sall n’en est pas à sa première distinction. «Ce prix n’est pas le premier. Ce ne sera pas le dernier», souhaite-t-il.
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